Des millions de gens meurent partout dans le monde....
Mais j'ai voulus m'arrêter sur une histoire qui m'a beaucoup choqué. J'ai n'ai jamais vus la moindre ligne dans un journal que l'armée américaine s'était excusé.
AFGHANISTAN Amnesty International
Les responsables de la mort de plusieurs civils doivent être tenus de répondre de leurs actes BULLETIN D'INFORMATION 112/02
Index AI : ASA 11/013/02 mardi 2 juillet 2002
Selon des informations reçues d’Afghanistan,
des responsables gouvernementaux à Kaboul ont fait état pour l’instant
de 30 morts. Des témoins de l’accident ont indiqué quant à eux que plus
de 120 personnes avaient été tuées ou blessées. Les informations en
provenance des hôpitaux font état d’un grand nombre de femmes et
d’enfants parmi les victimes. Des incertitudes demeurent en ce qui
concerne les circonstances de cet accident. Selon les informations
disponibles, des civils auraient été tués le 1er juillet à une heure du
matin lorsque des B-52 ont largué des bombes, et des hélicoptère de
combat AC-130 ont tiré, en riposte à ce que les autorités américaines
ont décrit comme des attaques anti-aériennes dirigées contre une
patrouille en vol de reconnaissance. À Kaboul, des informations ont
suggéré que les coups de feu tirés en l’air traditionnellement lors
d’un mariage avaient pu être confondus avec des tirs offensifs.
Amnesty International a demandé
aujourd’hui (mardi 2 juillet 2002) que les États-Unis enquêtent de
toute urgence sur le dernier accident survenu dans la province de
l’Uruzgan, en soulignant la nécessité de rendre publics les résultats
de ces investigations. «L’armée américaine devrait prendre immédiatement des mesures pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise», a ajouté l’organisation de défense de droits humains.
«Le bombardement meurtrier d’une fête
de mariage dans un village alourdit le bilan humain déjà très élevé des
attaques aériennes auxquelles se livre depuis neuf mois la coalition
conduite par les États-Unis», a déclaré Amnesty International, avant d’ajouter : «Le droit de la guerre doit être respecté.»
Les forces dirigées par les États-Unis
doivent prendre les mesures qui s’imposent pour protéger les civils
lorsqu’elles fixent leurs objectifs militaires et choisissent leurs
modes d’attaque. Elles devraient également renoncer à une attaque s’il
apparaît que l’objectif n’est pas militaire ou que l’attaque risque
d’être disproportionnée par rapport à l’objectif militaire suivi. Les
règles du droit international humanitaire requièrent que les personnes
qui prévoient ou décident de lancer une attaque doivent faire tout leur
possible pour s’assurer que les objectifs visés ne sont pas civils.
Lorsqu’il s’avère impossible de savoir avec certitude si une cible est
utilisée ou non à des fins militaires, on devra supposer qu’il s’agit
d’un bien de caractère civil. Amnesty International est préoccupée par
l’augmentation du nombre de civils tués récemment en raison d’erreurs
dans le choix des objectifs. À l’occasion de plusieurs accidents
survenus à la fin de l’année 2001 et au début de l’année 2002, des
villageois afghans ont accusé les États-Unis de s’être fondés sur des
informations leur ayant été fournies dans l’intention de nuire, ou de
les induire en erreur, pour mener des opérations militaires ayant
provoqué de lourdes pertes parmi les civils. Amnesty International
demande à nouveau aux autorités américaines d’enquêter sur les attaques
militaires ayant provoqué des pertes parmi les civils et de rendre
publics les résultats de ces investigations.
La question est pourquoi ?