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Welcom in my crazy world
7 juin 2007

BHL veut votre pognon.

Le Monde nous apprend dans son édition datée de ce jeudi 7 juin que France 5 diffusera ce soir à 20 h 40 un documentaire intitulé « Andrée Putman - Une maison à Tanger », consacré au travail entrepris par l’architecte d’intérieur mondialement connue pour rénover la villa que possède le couple Arielle Dombasle Bernard-Henri Lévy à Tanger au Maroc.

Selon le journal, ce film aurait posé problème avant même le début de son tournage car la chaîne se serait montrée très généreuse avec la société de production de Bernard-Henri Lévy, coproductrice du documentaire avec France 5, mettant au pot commun une somme beaucoup plus importante, 150.000 euros, que le tarif qu’elle applique généralement pour ce type de documentaire, un prix qui tourne autour de 70.000 euros.

"Certains soupçonnaient même le couple Lévy-Dombasle de faire financer la rénovation de leur maison par le service public" ajoute Le Monde avant de préciser que, "pour mettre fin à la polémique", la société de Bernard-Henri Lévy aurait plus tard décidé "d’assurer seule le financement des 250 000 euros restants" sur un budget global estimé à 400.000.

Ce que l’on sait moins et qu’il n’est pas du tout sûr que le long reportage stylé évoque, c’est la brouillerie que provoque sur place cette "modeste" demeure. Pour l’apprendre, il faut feuilleter un numéro du Sunday Times datant de juin 2006 dans lequel il était indiqué que le mur d’enceinte qui protège la fameuse villa des regards indiscrets irrite les habitants de la cité marocaine.

La muraille, expliquait le journal britannique, bouche la vue sur la magnifique baie de Tanger, celle qui avait inspiré Jean Genet et Tennessee Williams lorsqu’ils fréquentaient le célèbre café Hafa. L’écrivain marocain Rachid Taferssiti parlait même dans l’une de ses déclarations d’une cloison qui est l’exemple même d’un « saccage du paysage ».

Bernard-Henri Levy, conciliant et désireux de mettre fin, là aussi, à la polémique, aurait proposé de payer les travaux d’agrandissement de la terrasse du café qui jouxte sa villa afin de permettre aux Tangérois d’admirer encore la fameuse baie.

A l’époque, il y a donc tout juste un an, le Sunday Times inscrivait cette mésaventure du couple médiatique dans le cadre d’un reportage sur les tensions nées de l’affluence des stars du showbiz et du déferlement ininterrompu des touristes au Maroc qui se produisent en parallèle à la montée en puissance du parti islamiste « Justice et Développement ».

Celui-ci prône un ordre moral rigoureux, le retour au voile islamique et fustige les comportements jugés contraires à la morale dont, bien entendu, le fait de s’exhiber en maillot de bain. Une tenue qu’aimerait enfiler tranquillement Arielle Dombasle dans sa maison de Tanger, derrière son mur et à l’intérieur de sa maison à laquelle France 5 consacre un documentaire qui est, dixit toujours Le Monde, « souvent ennuyeux, pédant et s’enfonce parfois dans la stratosphère du snobisme ». Etonnant, non ?


Pris sur Agoravox


Une tite video sur BHL  ici

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Commentaires
B
Ben un bikini et un voile... ça l'fait non ???<br /> Amitié<br /> Bigou
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